Nierwen avait bien amarré son embarcation et commençait à en sortir les affaires pour monter le camps. Sans se douter que, à quelques centaines de mètres de là, des créatures de l'ombre les guettaient et attendaient le meilleurs moment pour leur tomber dessus.

Willy, le dernier à récupérer ses affaires, remarqua que Edaerys était tendu.

- Quelque chose ne va pas ? Tu n'a pas digéré les lembas du matin ? Tu a le mal de rivière ? Tu sais, chez nous, personne ne sait nager et on aime pas l'eau. A part les Brandeboucs, mais eux ils sont bizarres de toute façon.

- C'est peut-être normal pour le coin ? Je ne voyage pas beaucoup en général, alors j'avoue que je n'en sais rien.

- Il faut croire que les temps changent. L'Ombre s'étend...

- Ah, toi aussi ? demanda Willy avec une crainte non dissimulée.

Si deux des éminant héro de la compagnie sentaient un danger dans les parages, c'est qu'il y avait à craindre pour sa vie.

(Ben... c'est à toi de voir. Si tu juge qu'il vaut mieux les séparer comme dans la véritable histoire, ou si tu veux tourner ça à ta façon.)

Renduil avait aussi remarqué Legolas. Impossible ! Il devrait être mort ! Tandis que les orques de Lurtz se jetaient sur les membres surpris de la communauté, il préparait un sort du haut de son cheval. La magicienne en première...

Nierwen avait prit elle aussi son arc, et s'était placée derrière les guerriers comme Edarys ou Gurdil, qui se battaient au corps à corps. Willy était entre les combats et la rivière, hors de portée pour le moment, mais terrifié : les orques étaient bien plus nombreux que le première fois ! Comme allaient-ils s'en sortir ?!

Le Hobbit regarda autour de lui, hésita, puis la vision du mage noir débarquant sur son cheval acheva de le décider : il se faufila jusqu'aux embarcations et se cacha dans une des barques de la Lorien.

A quatre contre quarante, en comptant Gurdil et Ambre ? Youpi... Nierwen n'aurait jamais pensé faire son dernier combat sur les rives de l'Amon Hen.

L'exclamation de Duneld n'avait pas échappée à Renduil. Il se tenait à peine en retrait, sur sa monture, l'épée tirée. Il les attendait.

(Cycle 5 ? Houlà ! Loin de là ma pauvre ! Je n'ai lu que les trois premiers tomes ! Du cycle 1)

Trop concentrée dans son combat, elle ne détourna pas le regard de l'orque qu'elle était entrain de viser.

- Quel courage ! se moqua le mage noir. Trois contre un. Vous savez très bien que votre lutte est vaine : les ténèbres et le chaos finissent toujours par vaincre.

- J'en étais sûr, marmonna-t-il. C'est bien vous qui l'avez. Et que pensez vous en faire ? Quoi que vous fassiez, il reviendra toujours à son unique maître, le seigneur Sauron !

- Dans la Montagne du Destin ?

Renduil ne comprenait pas. pour lui, il était tout à fait impensable de vouloir détruire l'anneau, de ne pas être tenté par son pouvoir incommensurable, l'envie de l'utiliser...

Détruit ? Détruire l'anneau ? C'était... tout à fait ridicule ! Rien ne pouvait détruire l'anneau unique ! ... N'est-ce pas ?

Renduil grogna.

- L'anneau, vous n'aurez pas l'occasion de voir ce qui lui arrivera ou non. Vous serez mort avant !

Des flammes commencèrent à apparaître le long de sa lame.

(parmi les "méchants" ou les "gentils" ?)

Renduil lança ensuite son cheval sur Eadearys, prêt à engager le combat.

(Les méchants, il ne sont déjà pas très nombreux... si on en tue un, l'autre se retrouvera tout seul. vaut mieux les garder pour la bataille finale, genre Minas Tirith. Sinon, il reste un membre de la compagnie non représenté... Je peux le créer si tu veux, et prévoir de le tuer à la Boromir.)

(Je le met dans les inscriptions ? Même si sont passage sera assez bref...)

(Bah... Ça m'amuse ^^. Mais je ne creuserais sans doute pas trop son histoire. Tu veux un personnage de quelle race ?)

(Un humain alors ? C'est le plus logique, et on en a déjà si peu...)

(Très bien, je vais faire ça alors)

(C'est fait !)

(Vi. C'est injuste, hein ? Tu fais un personnage en sachant qu'il va mourir, mais tu ne peux pas t'empêcher de le faire tel que tu l'aimes bien. >_<)

(Sinon, je peux aussi demander à ma soeur si elle accepte qu'on tue un de ses personnages . Après tout, ça fait tellement longtemps qu'elle n'est plus venu sur eklablog que je me demande si elle ne nous a pas lâché. Et ce n'est pas par faute de temps : en ce moment même, elle est absorbée par son jeu vidéo.)

(Bon, on le gardera encore en vie pour le moment alors. )

(Je crois qu'elle est d'accord pour qu'on tue Guilraen. Pourquoi ça me fait bizarre de planifier des morts ? )

(Pas des assassins ? On est quoi alors pour planifier la morts de pauvres personnages sans défense ? Enfin breeef... qui c'est qui la joue alors ?)

(Bon. Je vais essayer alors, même si j'ai un peu de mal à la cerner. En fait, je crois qu'elle n'a pas de personnalité très marquée, ce qui mine de rien la rend moins... attachante. C'est dommage.)

(Bon. Alors c'est partit ! )

Qylat, avec l'aide de Gurdil et Araewiel, protegait tant bien que mal les deux archères au second plan. Ce qui n'était pas une mince affaire : les orques était en surnombre, et féroces. Rien que de parer les coups réclamait toute son attention, malgré sa virtuosité une lame en main, et il ne pouvait porter de coups sans risque de trop s'exposer. Seules les flèches meurtrières de Nierwen et Guilraen arrivaient à blesser ou tuer des orques pour de bon.

Renduil arriva très vite au niveau du rôdeur, et le combat s'engagea. Le mage noir abattit son épée avec une force que démentait sa silhouette fine, et avec une la volonté visible de tuer.

Renduil fit à nouveau pivoter son cheval qui, dans son élan, avait dépassé le rôdeur. Il était à nouveau face à l'ensemble de ses adversaires, et partit dans une nouvelle charge plus prudente : le cheval était au trot, simplement pour s'approcher et se lancer dans un duel plus poussé.

Lorsqu'il se trouvait au niveau de son adversaire, la mage fit à nouveau tournoyer sa longue épée pour frapper.

(? Donc il a paré où il a frappé ?)

(Oki...)

Les deux lames se croisèrent. Renduil ne s'attendait pas à un acte si... suicidaire, et n'eut pas le temps d'éviter l'épée du rôdeur. Il poussa un hoquet de douleur lorsque la lame s'enfonça dans son bras à travers les plaques de cuir, tandis que sa propre épée entaillait le haut de l'épaule de son adversaire.

Le cheval piétinait, énervé par l'odeur du sang. Renduil avait la main crispée sur son épée et se tenait le bras de l'autre pour contenir le liquide épais qui s'en écoulait. La rage émanait de lui, presque palpable tant elle était évidente. Et lorsqu'il se redressa à nouveau, des flammes luisaient de mauvais augure le long de son bras et de sa lame.

(Ahrr... Je l'ai raté >_<)

Un grondement sourd s'échappait du mage, jusqu'à ce qu'il laisse finalement sa colère éclater dans une gerbe de flamme intempestive en direction du rôdeur. Sans Ambre, il n'aurait peut-être pas eut le temps de fuir. Mais la magicienne, réactive, réussit à lancer un sort de protection devant son compagnon, ce qui lui évita d'être brûlé vif.

Le mage tourna vivement la tête en direction de la magicienne. Elle était du côté des autres membres de la compagnie, qui tentaient vaille que vaille de repousser la marée incessante des orques qui les attaquaient sans pitié. Nierwen avait presque épuisé ses flèches, et les guerriers au corps à corps s'épuisaient. Ambre était la seule à pouvoir inverser les choses.

(tu es sûre de ne pas vouloir la faire ?)

(Vi)

Nierwen épuisa ses dernières flèches sur un orque qui assaillait Qylat. Puis elle sortit sa dague, prête à vendre chèrement sa peau.

(Bon...)

Renduil avait le bras toujours ensanglanté, mais il ne semblait pas s'en soucier. Il était résolu à ne pas laisser ces héros d'opérette s'échapper une fois de plus. Laissant Edaerys derrière lui, il fila en direction de la mêlée. Le rôdeur était à pied, et lui à cheval : il ne représentait pas une menace directe le temps qu'il rattrape la distance perdue.

(Désolé de quoi ?

Heum... Je me suis mal fait comprendre : ils venaient de se battre, mais le magicien a laissé tombé Edaeris pour se diriger vers le reste des combat vers la rivière, là où se battent les orques et le reste de la communauté.)

(Renarde m'a fait comprendre qu'elle était d'accord pour que son elfe meure, mais sous certaines condition, et elle veut pouvoir faire ses derniers mots. Je ne sais pas encore ce qu'elle nous prépare.)

Mais Renduil laissa les orques continuer de s'occuper des guerriers aux armes blanches. Il avait déjà sa cible : la magicienne. C'est elle qu'il fallait abattre en premier, il en était persuadé. C'était d'ailleurs sans doute cette erreur qui lui avait coûté la victoire la dernière fois.

Dédaignant le rôdeur, le mage noir fonçait vers la magicienne. Cette dernière était prête, bâton levé. Le contact fut terrible et un grondement accompagné d'une onde de choc accompagna le premier coup. 

Nierwen se protégea le visage d'un bras. De toute façon, ses adversaire aussi étaient décontenancé par la bataille magique qui venait d'avoir lieu et qui n'était peut-être pas fini. La semi-elfe chercha à voir l'issue en se hissa sur un rocher qui bordait la rive. Le messager de Sauron était toujours sur pied, son long manteau noir effiloché comme par l'usure, mais elle ne voyait pas trace de la magicienne. Où était-elle passée ? En tout cas, même Renduil paraissait étonné par cette disparition, il ne devait pas en être la cause.

Le mage se remit vite apparemment : il sauta de son cheval et se mêla aux combats. 

Nierwen redoublait de vigueur pour tenter de reprendre le dessus. Les orques étaient trop nombreux ! Sans Ambre, comment allaient-ils s'en sortir ?

Willy pointa le nez hors de l'embarcation. Les combats faisaient rage à l'extérieur. Il se sentait inutile, mais ne voyait pas quoi faire pour aider ses amis. Heureusement, aucun n'était mort pour le moment, ni même gravement blessé. Il y avait encore une chance pour qu'il s'en sortent indemnes comme la dernière fois.

Mine de rien, la marée des orques baissait. Le guerrier elfe les décimait avec une vivacité qui surprit Renduil, surtout pour quelqu'un qui devrait être mort. Décidé cette fois à en finir, il bifurqua vers le prince elfe. Il n'avait pas oublié les blessures de la dernière fois.

(Renarde sera normalement là demain !!! Enfin !!!)

Le mage s'approchait pas derrière et s’apprêtait à abattre son épée sur l'elfe...

(On l'attend maintenant ? J'ai pas envie qu'il meure !)

(je suis laaa )

(Génial. Tu nous fais tes personnages ? )

(ouai ouai, Legenduil est la ?)

bon ben je dois me coucher )

(Pfff...)

(hein)

(en fait je peu jouer encore un 4/h

tu peut me faire un pitit résumé de ce qui c'est passé ?

(désolé pour ne pas etre la))

(vous vouler vraimaaannnt que yer un guguss qui mert ? (f'ait exprait pour les fotess)

• • Plume de Choucas

    Vendredi 1er Décembre 2017 à 20:11
    

    (En gros ? Nos héros sont arrivé ici, Renduil et Lurtz étaient en embuscade et les ont attaqués, il sont entrain de se battre (Ambre à disparu mystérieusement après une brève bataille avec le mage noir), et Legolas risque de se faire tuer si tu n'agis pas.)

(Bon, ça suffit là ! Renarde, on t'attend, tu peux faire la fameuse Guilraen ? (au fait, ta magicienne, je pensais l'avoir fait basculer dans la rivière, mais tu peux trouver l'explication que tu veux si tu veux la récupérer))

(récuperer qui ?)

• • Plume de Choucas

    Vendredi 1er Décembre 2017 à 20:15
    

    (Mais la magicienne ! Ambre !)

(rien)

guilraen sotta devant legolas et tomba sur le sol (avec du sang) et cria :

NNOOOOONN !

Gurdil : NOON !/ puis il chuchota un peu haut : Mais, quelle co(bib) cette elfe.

(désol, je dois réelement me coucher (a dem'))

L'épée de Renduil avait profondément entamé les chaires de l'elfe. Le mage recula de quelques pas, étonné. Mais qu'est ce qu'elle fichait celle-la ? Il était à deux doigt de se débarrasser enfin de l'elfe ! Ce qu'il pouvaient être collants ces héros...

Nierwen ne pouvait pas voir la scène, mais elle entendit clairement le crit de Guilraen. Que se passait-il ?

(suspens)

(coucou)

(Super. Bon bah tu nous fait ta vaillante héroïne ? Qu'on puisse avancer ?)

guilraen gémit

Ambre réeussi a sortir de la forêt (si vous vouler savoir comment fait lui demander)

Ambre dit en voyent le cors de son ami a moitié morte :

- Que... que s'est t-il passée ? Guilraen... Legolas... toute l'équipe ! ... bon sang !

Renduil entendit la voix de la magicienne dans son dos et se retourna d'un bloc. Ainsi, voilà où elle était passée ! Cette fois, elle ne lui échapperait pas ! Poussant un cris de haine, il s'élança vers elle l'épée brandit.

Ambre lança un mur de pierre entre elle et le fous furieux qui allait la tuée

Ambre tomba a croupi, épuisée et elle lacha un soupir a moitié soulagent et a moitié désagréable

Ambre : Toute l'energie que sa ma pris ! a une telle vitesse ! 

Renduil se stoppa devant le mur.

- Lâche ! Affronte-moi au lieu de te cacher derrière tes sorts ! 

Ambre se releva et rejoigni le groupe

Ambre : Sal...

elle tomba par terre et le mur de pierre disparu

Duneld : Ambre ! Que t'arive t... il Duneld s'arreta rede

(Y a des orques qui les attaquent de partout normalement...)

(je sais)

Duneld cria en sotta sur un orc avec un arc

Duneld : TU VA LE PAYER CHER ! après avoir tuée l'orc il regarda Renduil 

 : Ambre ne se prendra plus de fléche de TA faute, Renduil ! tu merrera pour ce que tu a fait !

(c'est Renduil qui a appellé les orc qui on blessé Ambre)

(Il lui saute dessus... avec un ARC ? Pourquoi pas... c'est original.)

Le mage ricana.

- Pauvre petit mortel... Tu penses vraiment que tu me fais peur ? Viens donc m'affronter en face !

Nierwen ne pouvait rien voir, surtout qu'elle luttait toujours pour rester en vie, mais elle ne perdait pas une miette de se qui se disait...

• • HugoWriting

    Samedi 2 Décembre 2017 à 14:53
    

    (non sur un orc qui a un arc)

  • Plume de Choucas

    Samedi 2 Décembre 2017 à 14:55
    

    (Ah, je comprend mieux ! Je me disais aussi...)

  • HugoWriting

    Samedi 2 Décembre 2017 à 14:55
    

    Gurdil : Duneld ne fait pas ça ! c'est ce qu'il veut ! si tu meurt il aura l'anneau !

    (tiens un nain réfléchi ?)

    Duneld : Je... Je veut vanger guilraen et Ambre !

    (en fait j'ai pas envie que guilraen elle meurt !

(Ben maintenant, c'est un peu tard pour dire ça ! On aurait pu tuer Qylat à la place, mais elle a été blessée par l'épée de Renduil... Et on a plus de Dame de la Lorien sous la main)

- C'est ça, ricana Renduil. Viens venger tes amis.

(nnnnnnnnnnnnoooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnn)

Gurdil : tu vois !

Duneld regarda tout ses amis un par un il s'approcha de Ambre

une flèche arriva sur Renduil

(désolé Legenduil il faut bien qu'on fasse qu'elque chose)

Arawiel venait de lançer une flèche

(Ce n'est pas toi qui joue qui joue Araewiel ! On attend et puis voilà ! )

ya pas le pssage avec arawiel desol

(on est obliger de faire mourir quelqu'un ?)

(pourquoi tu nous (plume et moi) mit en "truc qui sert a changé le blog")

("Truc qui sert à changer le blog", ça s'appelle administrateur Renarde, Mais c'est pas grave... 

Bref, quand à la mort des persos, il y avait deux motivations derrière : déjà le fait que personne ne soit mort jusqu'ici et qu'on arrive au moment ou normalement Boromir meurt ; et le fait que tu es restés loooongtemps absente et que du coup tes personnages devenaient un peu... abandonnés. Donc un de plus un de moins... c'est un peu violent dit comme ça)

(oui mais quant je suis la et ben je veut faire tout plein de perso et puis Guilraen, vous l'aimer pas ?)

les orc qui bloquait Edaeris tombère un a un puis derrière les orc se dressait Gurdil, sa hache pleine de sang a la main

Gurdil : Bon, alors tu viens ?

(Le risque, c'est que tu refasse comme la dernière fois et que tu délasse eklablog dès que tu te seras lassée. Et puis, pas qu'on ne l'aime pas Guilraen, mais elle est moins... attachante que tes autres personnages, va savoir pourquoi. )

Qylat tranchait à droite et à gauche avec sa longue épée. Les orcs autour de lui tombaient, mais la fatigue le gagnait : il n'était pas un elfe ni même un nain, et sa maille était lourde sur ses épaules.

(ok CHAUSSETTE)

un orc sautta par derrière sur Qylat mais Duneld se mit derrière Qylat et contra l'attaque

(^_^)

Renduil, vexé qu'on l'ignore de façon si superbe, décida que la bataille avait assez duré : il lui fallait l'anneau, et ce ne sont pas quelques pseudos-héros qui vont l'arrêter.

Il reparti à l'attaque, toujours animé de la haine qui l'avait prise lorsque l'épée d'Edaeris avait percé sa garde et son armure.

(^_____^)

Duneld continuait a combattre les orc sans voir Renduil arriver sur lui

Duneld se tourna vers Legolas puis vers Renduil qui était déjà près

Gurdil sotta devant Duneld

(renduil fait quoi y continue ?)

(Je vais te le dire un bonne fois pour toute parce que mes yeux saignent à chaque fois qu'ils voient ce verbe : sauter s'écrit bel et bien avec A-U !!!!)

Le mage s'apprêtait à abattre son épée sur le guerrier, mais le nain lui barra le chemin.

- Il y en a encore beaucoup comme ça ?!

Il se mit en position de garde : il devait adapter sa technique de combat face à la hache de Gurdil, lui qui n'avait pour le moment affronté que des épées. Mais il ne se faisait pas trop de soucis : il n'en était pas à sa première bataille contre un nain, loin de là.

Nierwen se maudit de ne pas avoir gardé quelques flèches au cas où. Maintenant que le nombre d'orques avait considérablement baissé, elle aurait volontiers tiré sur le capitaine au manteau noir ou sur l'imposant général (qu'elle reconnaissait comme étant celui qui avait déjà faillit la tuer). 

Renduil, trop occupé par les deux adversaires potentiel qu'il avait déjà devant lui à quelques pas, ne prit pas garde à l'elfe et ne l'entendit pas venir.

Renduil se figea soudainement, comme tétanisé dès qu'il sentit la lame sur sa gorge. Le sentiment désagréable de sa vulnérabilité s'insinua en lui, accélérant son souffle et contentant sa fureur comme dans une marmite à ébullition.

Toujours immobile, Renduil grogna à l'attention de l'elfe :

- Comme si j'allais bouger...

L'animosité de sa voix était palpable.

Le mage tenta de reculer pour s'éloigner de la lame menaçante, mais l'elfe était dans son dos, lui empêchant toute retraite. Il se serait maudit mille fois pour s'être laissé prendre si facilement ! Alors qu'il les tenait ! Juste au bout de sa lame ! 

Lame qu'il tenait d'ailleurs toujours, fermement serré dans sa main droite.

Les expression du mage étaient toujours indéchiffrables sous son capuchon, mais il n'y avait qu'à voir sa façon de se raidir aux mots de Legolas pour comprendre qu'il était en pleine lutte avec lui-même. D'un côté sa fierté qui refusait la défaite, et de l'autre sa crainte de la mort qu'il ne pouvait étouffer.

- Vous me tuerez de toute façon, cracha-t-il. 

Les orques avaient plus ou moins cessé de se battre en voyant leur chef se faire prendre. Nierwen en profita pour se dégager et se faufiler du côté de Legolas. Elle ne voulait rien rater de ce qui allait se passer.

Sentant l'elfe toujours muet et immobile, Renduil tenta de se concentrer sur son épée. Il lui faudrait prendre garde avec sa magie, mais si il arrivait à brûler uniquement cet abrutit qui le menaçait en non sa cape... Il pouvait s'en sortir. De toute façon, si il ne faisait rien, il allait mourir.

(Pour le coup, autant Renarde ne jouait pas Araewiel, autant Gurdil n'est pas ton perso maintenant qu'elle est revenue... On l'attend pour la suite (je ne pense pas qu'elle s'opposera à cette action mine de rien) ou tu prends un autre à la place de Gurdil pour menacer Renduil ?)

( Gurdil fait pas ça, mais par contre...)

Duneld s'approcha de REnduil son épée a la main

il blessa Renduil a la main ce qui lui fit lacher son arme

(avec la hache il allait lui couper, la main)

(Suffisait de taper sur l'épée, pas besoin de lui trancher la main... Bref...)

Le mage ne put retenir un bref cris de douleur lorsque la lame entailla sa main, pour la deuxième fois en moins d'une journée. L'épée tomba au sol à ses pied dans un tintement d'acier froid.

(il lui coupe pas la main il lui entaille)

(Je sais bien, et c'est comme ça que j'ai répondu)

Cet fois, les orques avaient arrêtés de se battre pour de bon. Ils regardaient Renduil, comme en attente de quelque chose. 

Nierwen rejoignit Legolas. Le mage vaincu lui inspirait presque de la pitié, mais elle savait que, à la moindre occasion, lui n'hésiterait pas à les massacrer.

(Youpi, nous voilà bien... Le genre de situation qui coincent XI)

Xilly, voyant que le danger était momentanément écarté, sortit de l'embarcation. Il restait assez près de la rive, mais voyait désormais la scène en entier.

(Xilly ? Willy, plutot ?)

Duneld : - Euh... je... vous laisse vous occuper du fou je vais voir les filles

Duneld s'approcha de Willy

- Viens Will' ,on s'occupe des fille

Le hobbit ne bougea pas, regardant alternativement Duneld et Legolas.

Renduil non plus ne bougeait pas, mais pour une toute autre raison. Il était toujours aussi tendu et ne pouvait détourner ses pensée de son épée qu'il avait bêtement laissé tombé avant de pouvoir lancer son sort. Et ce à cause de ce... cet humain... ce maudit humain voleur d'anneau... !

(Hé oui... Mais que de suspense !!!!)

(Sans doute la suite demain. Je doute qu'elle ait l'occasion de repasser ce soir.)

(Aaah !! )

Duneld : Je... il a causé beaucoup de malheur... et beaucoup de meurtre je pense...

(ce serait dommage de le faire crevé)

Mais... cet un être humain tout comme nous... Nous ne somme pas des criminels !

- C'est pas vrai ! protesta Willy. Je suis pas un être humain ! Je suis un Hobbit !

Le capuchon se tourna vers Duneld. Toujours aussi indéchiffrable. Que pouvait bien penser en ce moment même le suppôt de Sauron ? Nierwen n'en savait rien, mais se dont elle était sûre, c'est qu'elle était bien heureuse de ne pas avoir à décider de son sort. Tuer quelqu'un de sang froid ? Elle ne s'en sentait pas capable. Relâcher ce fou dangereux ? Hors de question ! Le garder prisonnier ? Tout juste bon pour se faire trancher la gorge durant son sommeil.

Nierwen rompit finalement le silence gênant qui s'était installé :

- Duneld... c'est à toi de décider... que devons-nous faire de lui pour de bon ?

(Pas le choix, il faut attendre Renarde)

Je... Will, toi quant dis tu ?

Le Hobbit sursauta. On lui demandait son avis ? A lui ?

- Je... Mais je n'en sais rien moi...

Il regarda Renduil. Le mage, bien que toujours mystérieux, n'avait plus du tout l'air aussi effrayant ainsi maîtrisé par Legolas. Le contraste en était même pitoyable.
Willy n'avait jamais tué. En partant à l'aventure, il l'avait regretté, espérant se forger une renommé de tueur d'orque ou au moins apprendre à se battre... Mais une fois mit devant les faits, c'était différent. Et puis, tuer un adversaire sanguinaire pendant une bataille était totalement différent au fait de demander de sang froid la mort d'un ennemis sans défense.

Et Bien willy tu voit ce que sa fait de toujours devoir prendre des décisions dificiles !

- Ben... Oui, mais bon... C'est pas moi le porteur de l'anneau.

et... et toi Legolas ?

Nierwen leva les yeux au ciel.

- Legolas non plus n'est pas le porteur de l'Anneau.

Pendant ce temps, Renduil les écoutait. Par Sauron le Tout-Puissant... De tout les bouseux de la terre, pourquoi dois-je mourir de leur main ?

Willy ne put s'empêcher de remarquer en son fort intérieur que Duneld ne l'avait pas vraiment choisi. C'est le destin qui l'avait désigné. Mais, pour le moment, il préférait se taire et attendre la suite.

Tous tournèrent la tête vers lui. Pour Renduil, c'était fichu : il était persuadé que le rôdeur le détestait au plus haut point, et encore plus après l'égratignure infligée à l'épaule.

Willy n'aimait pas l'idée. Comment dormir en sachant que ce serpent veillait à côté ? Mais c'était en effet une solution pour trancher enfin cette question déplaisante.

Nierwen soupira discrètement de soulagement. Au moins, elle n'avait pas eut à proposer elle-même l'idée, c'était comme un poids en moins sur le coeur.

Renduil, lui, n'en revenait pas d'étonnement. Certes, il n'avait pas la moindre envie de se faire torturer, d'autant qu'il ne comptait pas lâcher un mot sur les plans du seigneur des ténèbres, mais la Communauté prenait de gros risques en le laissant en vie... Des risques qu'il ne manquait pas d'apprécier.

- Excellente idée, marmonna Renduil à voix basse.

Les aventuriers le détestaient, ça sautait aux yeux. Alors, pourquoi était-il toujours en vie ? Pour le serviteur de Sauron, pitié et cas de conscience n'étaient pas des obstacles. Il n'imaginait pas que ces sentiments puissent arrêter ses ennemis : il se figurait qu'il cherchaient simplement le moyen de le faire souffrir le plus possible avant d'en finir, ou de tirer de lui un maximum d'informations.

- L'idée d'Edaeris était bien, rappela Nierwen. Nous sommes suffisamment nombreux pour le surveiller à tour de rôle, et il a l'air de connaître un certain nombre de choses sur les plans de Sauron.

- Je n'en sait rien, admit Nierwen. Mais il n'y a qu'une seule façon de le savoir.

Renduil suivait l'échange avec intérêt, mais non sans craintes.

- Essayer.

Renduil ne voulu pas en entendre plus. Tentant le tout pour le tout, il recula soudainement contre Legolas en espérant le faire basculer, sans pour autant se faire d'illusion : au moment même où il avait laissé la lame de l'elfe menacer sa gorge, il avait perdu.

Le souffle court, le mage resta immobile. Au vu de ses doigts crispés sur l'herbe, il brûlait de frapper le rôdeur, mais il n'en fit rien.

Il resta silencieux, insondable sous son capuchon.

Nierwen s'approcha, inquiètes. On pouvait s'attendre à tout de la part de ce tordu...

- Legolas, ça va ?

Elle tourna la tête vers Renduil et Edarys, toujours au sol.

- Il faudrait prendre une décision pour lui au plus vite, sinon on ne sera pas tranquilles.

(Renarde me dit de dire :)

Gurdil :

- Si on le relâche, il peut faire beaucoup plus de mort que si on tue seulement lui.

Duneld :

- Oui, mais nous ne sommes pas des meurtriers. On va le garder prisonnier.

Gurdil :

- Mais... mais on ne va pas se le trimballer tout le temps, quand même !

- Et pourquoi pas ? Fit remarquer Nierwen. Il peut toujours faire office de menace, on verra bien si le terrible Sauron tient à ses alliés. Et sinon, comme disait Edaerys, il pourra toujours nous donner des informations si il tient à la vie.

Willy ne disait rien, mais il n'en pensait pas moins. Elle ne doutait de rien, la semi-elfe ! Elle pensait peut-être que ce serpent allait rester bien sagement assis en attendant son sort ? Tant qu'il restait vivant, il représentait une menace aux yeux du Hobbit. Il faut dire que, dans la comté, il avait rarement eut affaire à des adversaires aussi sadiques et retords. Ses pires ennuis avaient concernés une affaire de vol d'herbe à pipes chez un agriculteur du quartier sud.

(Encore de la part de Renarde :)

Duneld :

- Oui, mais c'est un mage puissant et...

Un orque plus crétin que les autres attaqua Duneld.

Nierwen ne rigolait pas vraiment. Elle avait récupéré des flèches depuis que le combat avait cessé, et elle encocha dès que l'orque commença à s'en prendre à Duneld.

La flèche fusa droit sur la créature.

L'orque s'affala, et Nierwen était trop concentré sur lui pour faire attention à Araewiel. Qylat aussi se tenait sur ses gardes, jamais à l'aise entouré d'ennemis, même si leur chef était à leur merci.
Quand à Willy, il ne remarqua pas non plus l'absence de la guerrière : il avait bien assez de sujets de préoccupation comme ça.

(décidément, ça traîne...)

Comme aucun orque ne faisait le moindre mouvement dans leur direction (sans doute refroidit par la mort soudaine de leur compatriote), Nierwen se tourna vers les autres.

- Il est temps de se décider une bonne fois pour toutes ! Qui est pour qu'on tue ce mage ?

(Peut-être... Ou peut-être pas.)

Willy n'osa pas lever la main. Il attendit.

- Et qui est pour qu'on le garde prisonnier ? ajouta Nierwen en leva son propre bras.

(De Renarde :)

Gurdil avait levé la main pour tuer le mage, et il cria :

- Il a tué Guilraen ! Il a blessé Legolas, Ambre et bien d'autres personnes !

Duneld leva la main pour le garder en vie.

Nierwen ébaucha un sourire. Elle était persuadé qu'ils avaient prit la bonne décision.

- C'est bon Edaeris ! Tu peux l'attacher ! On va voir ce qu'on va faire de lui...

Renduil se laissa faire en ruminant de sombres pensées. Il n'avait pas le choix : au moindre faux mouvement, il était mort. Il regarda les orques qui observait toujours sans savoir que faire.

- Qu'est-ce-que vous faites encore là, bande de larves ?! Fichez-moi le camp !

Autant faire croire... heu, comprendre... Aux gardiens de l'Anneau qu'il pouvait faire preuve de bonne volonté.

Les créatures du Sauron s'éparpillèrent sans demander leur reste, certain en poussant de petits cris gutturaux.

Maintenant que tout s'était calmé, Nierwen parcouru du regard la troupe... Qylat qui baissait sa garde en soupirant, Willy toujours un peu perdu, Gurdil qui ronchonnait comme d'habitude, Ambre blessée, Guilraen au sol sans doute grièvement touchée, Duneld qui affichait un air inquiet, Legolas et Edaeris satisfait d'avoir enfin entravé la menace de Renduil... Heu... Elle qui comptait, et... 9.. 9 ? Mais... il manque quelqu'un !

- Dites... Quelqu'un sait où est passé la guerrière humaine ?

- Bravo, ricana Renduil. Même comme ça vous arrivez à perdre vos compagnons.

- La ferme, grogna Nierwen.

Elle se tourna vers Edaeris, sachant qu'il était rôdeur.

- Il n'y a son corps nul part, elle les orques n'ont pas pu l'emporter... Elle est forcément partie de son plein gré.

Duneld :

-Rester ici ! Je vais la chercher !

Gurdil arreta de ronchonner est remarqua :

- Eh... dites y avait pas un orque qui ressemblait un peu a un chef ?

Duneld : IL c'est surement enfuie, ou alors... Araewiel !

Renduil ricanait tout bas.

- Mais quelle bande de bras-cassés... Et c'est ça qui veut protéger la Terre du Milieu du grand Sauron ?

Nierwen l'ignora superbement.

- Attend ! Duneld ! Tu ne peux pas y aller seul ! C'est peut-être un piège !

- Tu... Tu veut venir avec moi ?

Gurdil : Oh ! C'est mignioonn !

Duneld donna un grand coup sur gurdil qui éclata de rire car duneld c'était fait mal a la

main(le casque du nain était trop dur)

Elle croisa ses bras sur sa poitrine d'un air boudeur.

- Je veux qu'on viennent tous avec toi, sauf peut-être un ou deux pour surveiller notre nouveau prisonnier. Pas question qu'on prenne le moindre risque avec toi.

Cette fois, Renduil resta silencieux. Plus de phrase acerbe ni de moquerie.

Nierwen soupira se soulagement : la guerrière était désagréable, mais la Communauté avait suffisamment souffert aujourd'hui.

- Pas pour longtemps, grogna Renduil. C'est ma lame qui l'a transpercée.

Nierwen s'approcha à pas lents. Ils ne pouvaient pas perdre un compagnon... pas déjà !

- Il... doit bien y avoir un moyen de la sauver ?

- Oui, confirma Nierwen. Il est trop tard pour faire demis-tour... De plus, il nous faudrait remonter l'Anduin à contre-courant, nous perdrions d'autant plus de temps.

(De Renarde :)

Gurdil :

- Pff... Un elfe de plus, un elfe de moins... Nan, sérieux, est-ce-qu'on peut la sauver ?

Duneld :

- Je... Je pense qu'il faudrait vraiment continuer la route.

Même si son visage était invisible, Renduil avait l'air de beaucoup s'amuser des ennuis de la communauté.

- Prenons-la dans les bateaux, proposa Nierwen, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour tenter de la sauver.

Nierwen jeta un bref regard au mage.

- Elle est donc condamnée... Mais alors ? Il n'y a rien à faire ? Nous devrions la laisser ici pour morte, ou l'emporter par principe ? Rha...

(De Renarde)

Duneld :

- On va la prendre avec nous et rester avec elle jusqu'à son dernier souffle.

- Nous n'avons pas la choix.

Nierwen soupira. Quelle tristesse, quelle fatalité !

- Ca va être comme ça tout le long ? grogna Renduil. A ce rythme là, Sauron le Noir pourra conquérir toute la Terre du Milieu avant que vous n'ayez atteint les portes du Rohan.

- C'est bon, c'est bon... Je ne fais que vous donner des conseils après tout...

Qylat lui décrocha un regard mauvais mais, comme à son accoutumée, ne prononça pas un mot.

Renduil les regardait faire, impassible. Du moins, de ce qu'on pouvait voir de lui, c'est-à-dire uniquement sa silhouette bardée de cuir sombre, de métal et de pans de cape noirs.

- Ça suffit ! s'énerva Nierwen. Si on commence à l'écouter, on est pas sortis d'affaire, mais pour une fois il n'a pas tord : il faut qu'on prenne une décision.

La semi-elfe hocha la tête.

- Comment départager les embarcations ? Nous avons un passager en plus, et la blessée risque de prendre la place de deux hommes.

(De Renarde :)

Duneld : *se baissa et regarda Guilraen. Il lui souffla :*

- Adieu, Guilraen. Nous t'avons aimés tout le temps où tu as vécu.

* Il se releva et laissa la place à un autre*

Qylat ne savait que dire : il la connaissait très peu et se refusait à mentir. Il se contenta donc de baisser la tête devant le corps de l'elfe et de rester quelques secondes ainsi. Le Hobbit, peu inspiré, bafouilla quelques paroles d'adieu inspirées de l'enterrement auquel il avait assisté à la comté, celui du vieux Brandebouc. Et Nierwen, finalement, prononça quelques mots simples mais sincères, car Guilraen était une elfe et que sa perte la chagrinait profondément.

La semi-elfe le rejoignit pour récupérer ses propres flèches.

(De Renarde :).

Gurdil :

- Bon bah moi, pendant que vous allez chercher des flèches et que vous parlez à un mort, je vais fouiller les orques voire si ils n'ont pas des pièces.

Duneld :

*alla voir Ambre*

- Elle va plutôt bien, elle est juste épuisée.

(En tout cas, ça y ressemble fort...)

Elle ébaucha un sourire. Difficile de se réjouir après les évènements de la journée, mais il est vrai que l'humain et la magicienne paraissaient bien s'entendre.

(De Renarde : Oui, bon, je venais de lire un épisode du donjon de Naheulbeuck)

- Tu as raison, soupira Nierwen. J'ai entendu parlé de ce qu'étaient capables de faire les lames de Morgûl... Tu as eut beaucoup de chance. Et je n'aurais pas aimé que Guilraen subisse la même chose.

- Ne dis pas ça, s'affola-t-elle. Ta vie ne vaut pas moins que la sienne parce que tu as vécu plus d'années !

- Mais ce n'est pas ta faute ! Explosa-t-elle. Le seul fautif ici, c'est celui qui a plongé sa lame dans les chaires de Guilraen, et personne d'autre !

Après une fraction de secondes, elle ajouta :

- ... à part peut-être Sauron.

Elle se calma un peu.

- De toute façon, nous nous étions arrêtés ici pour monter le camps. Nous devrions nous éloigner des cadavres d'orques ou les enterrer, et nous occuper de Guilraen jusqu'à ce qu'elle rende l'âme pour de bon.

Nierwen le regarda s'éloigner, un bref éclat de tristesse nouveau passant dans son regard. Elle se détourna bien vite et décida de prendre le premier tour pour surveiller et leur nouveau prisonnier.

Willy vit arriver le prince elfe de loin. Il n'était toujours pas à l'aise en présence de la "belle race" comme on les appelait, car ils semblaient infiniment plus beaux, intelligents, savants et doués que les pauvres mortels.

Le Hobbit hocha la tête.

- Oui, oui, je vais bien... Mais encore une fois, j'ai été un poids mort pour la communauté.

Il compta sur ses doigts.

- Je sais faire la cuisine, soigner un jardin, ramasser des champignons, faire la cuisine, rapiécer des chaussettes, m'occuper d'un poney, et... faire la cuisine, je l'ai déjà dit ?

Willy releva les yeux pour croiser le regard de l'elfe.

- Et vous pensez qu'il viendra caché au fond d'une barque ?

La curiosité du Hobbit était piquée. Legolas Feuilleverte, prince de la forêt noir, elfe aux yeux de lumière, faire une bêtise ? Cela paraissait inconcevable.

- Et qu'aviez-vous fait ?

Willy trouvait l'histoire presque invraisemblable. Pourtant, des affaires dans ce genre, la comté en regorgeait... mais de la part du grand prince Legolas, c'était différent.

- Pour un cerf ? C'est tout ?

Par rapport à la sauvegarde de la Terre du Milieu, ça paraissait légèrement... insignifiant.

- Petit... Petit comment ?

Encore quelque chose que le Hobbit avait du mal à imaginer. On disait les elfes immortels... Un Legolas enfant, ça pouvait remonter à combien de siècles ?

- Et à cet âge là votre père vous terrifiait déjà ?

Quelle pédagogie subtile, tiens... Mais Willy n'allait pas se risquer à critiquer le roi de la forêt noire devant son propre fils.

- C'est pourtant bien en tant que porte-parole de votre père que vous étiez à Fondcombe, si j'ai correctement comprit ?

Sautant sur l'occasion pour changer de sujet, le Hobbit demanda :

- Vous avez besoin d'aide ?

- Je croyais qu'on passait la nuit ici ? s'étonna le Hobbit.

(Ch'ais plus... on ne l'a plus entendu depuis un moment. On a qu'à dire que oui.)

- Mais la nuit va bientôt se coucher, soupira-t-il... On est tous épuisés...

Willy jeta un regard en coin à Renduil.

- Et il faudra qu'on continue de surveiller celui-ci...

- C'est pourquoi il vaut mieux le surveiller.

C'est Qylat qui venait de parler, marchant à grands pas vers ses deux compagnons.

- Si vous comptez voyager de nuit, permettez qu'il soit dans ma barque. Je l'y tiendrais à l'oeil.

- De cette façon, il n'irait pas bien loin, fit remarquer Qylat. Il n'a plus d'arme et les mains entravées. Ce serait suicidaire.

(De Renarde :)

Ambre commençait à oublier Renduil avec ce que disaient l'elfe, le Hobbit et Qylat, mais, en reparlant du mage, elle perdit sa bonne humeur.

- Bon, c'est pas tout ça mais je suis crevée. Je pense que je vais essayer de dormir.

- Nous allons naviguer toute la nuit ? se lamenta Willy, épuisé d'avance.

- Je ne veux pas être le seul à dormir ! protesta Willy, déjà lassé d'être un poids mort pour l'équipe.

(Pauvre Gurdil XD)

- Puisque tu le dis, fit le Hobbit d'une toute petite voix.

De toute façon, il était tellement épuisé qu'il sentait qu'il allait s'endormir dans tout les cas, même si il ne le voulait pas.

- Du coup, on prend Guilraen dans l'embarcation ? s'enquit Qylat d'une voix un peu trop sèche.

Il y avait des sujet avec lesquels le soldats avait du mal. Il avait toujours eut cette difficulté à montrer sa tristesse, sans toute un réflexe de guerrier.

Il soupira.

- Tant qu'elle n'aura pas rendu son dernier souffle, on ne peut pas l'abandonner. Je la prendrait aussi dans mon embarcation.

Qylat n'en pouvait plus de ces discutions interminables. Il se dirigea vers le corps étendu de l'elfe et la prit dans ses bras pour la conduire aux embarcations avec la plus grande attention.

Renduil ne perdait pas une miette de ce qui se disait, mais ne bougeait pas non plus. Il était suffisamment conscient de la chance qu'il avait d'être encore en vie, même si elle découlait de la bêtise de ces aventuriers.

Nierwen regarda vers le mage, et un éclair de pitié passa dans son regard.

- Nous ne sommes pas des monstres. Ce n'est pas comme si on avait pu le tuer au combat, c'est différent... Là ça signifiait choisir de sang froid de mettre fin à une vie.

- C'est vrai, acquiesça Nierwen. Je ne comprend pas... Encore la fatigue due à sa blessure peut-être ?

- C'est vrai...

Elle-même n'osait pas avouer son mal-être, parce qu'elle ne se doutait pas que le prince elfe puisse être victime de la fatigue... Mais à bien y réfléchir, Eaderis devait avoir raison.

- Très bien, acquiesça-t-elle sombrement. Allons-y, il est plus que temps.

(Ici ? Je ne me souviens même plus...)

Qylat avait déjà préparé sa barque et poussé le prisonnier à l'intérieur. Il le surveillait de près tout en aidant Willy à préparer les autres embarcation.

Nierwen les rejoignit, accompagnant Edaeris.

(Il s'était sauvé dans les bois avec Araewiel aux trousses si ma mémoire est bonne.)

On pouvait voir la capuche se tourner alternativement entre la lame et le visage de Legolas.

- Tu es le prince elfe de la Forêt Noire qui devrait être mort à l'heure actuelle, ou trop corrompu par les ombres pour oser me parler sur ce ton.

(Il me semble qu'il s'était sauvé, mais je ne suis pas sûre.)

Malgré son calme apparent, un observateur attentif aurait pu remarquer un léger tressaillement lorsque Legolas prononça ses dernières paroles.

Le silence dura le temps d'un battement de cœur. Renduil se reprit.

- Tu n'as pas le droit de juger ce que tu ne connais pas ! Tu n'as aucune idée de ce qu'était cet "avant" ! Je suis simplement plus lucide, et un jour vous le serez aussi si vous avez assez d'esprit !

Guilraen : - C'était... un plaisir... d'avoir été avec... vous. A... Adieu, les... amis !

Duneld :- Guilraen !

(elle peut encore parlée, elle ?!)

Lorsque l'elfe balbutia ces dernières paroles, Renduil tourna la tête lui aussi. Impassible.

Qylat, qui se trouvait à côté de Guilraen à ce moment là (le plus proche à vrai dire), ne su trop quoi faire.

- Mais... non, non, attend... Pas comme ça !

(Je suppose que maintenant on n'a plus qu'à l'attendre ?)

(De Renarde :)

(Le blé avait soif de nitrates, il en redemandait. Chaussette.)

Gurdil baissa la tête, et des larmes commencèrent à couler. Duneld s'en aperçut mais ne dit rien.

• • Plume de Choucas

    Dimanche 11 Mars 2018 à 12:41
    

    (Je décline toute responsabilité de ce qui se trouve écrit après les deux points !)

• • Plume de Choucas

    Dimanche 11 Mars 2018 à 12:46
    

    (Je proteste vigoureusement ! C'était sous la dictée !)

(nan, je lisait juste quelque chose, je t'ai jamais dit de l'écrire !)

• • Legenduil

    Dimanche 11 Mars 2018 à 13:22
    

    (xD)

( elle meurt ! enfin !)

guilraen : ...

Duneld mit sa main sur sa poitrine, Ambre et Gurdil fit de même

(*firent : ils sont deux, donc c'est du pluriel)

Qylat et Nierwen imitèrent Duneld dans son dernier salut, puis Willy avec une petite seconde de retard.

(musique)

(Ça je m'en doutais. Et elle allait bien avec l'occasion.)

Seul Renduil restait, mains liées, à observer la Communauté sans broncher. C'était l'occasion ou jamais de trouver un moyen de s'enfuir... Où avaient-ils mit son épée ?!

(et celle la ? musique)

(legenduil, tu laisse la fiche de perso de Guilraenne ? ce serai bien )

(c'est moins dans l'ambiance quand même...)

Ils ne faisaient pas attention à lui...

Renduil se glissa le plus discrètement possible vers l'arrière de l'embarcation où on l'avait poussé comme un vulgaire sac à patate. Il avait repéré son arme, mais elle était inaccessible pour le moment. Tant pis, il reviendrait plus tard : sa vie valait plus que sa lame, même si il s'agissait d'une puissante lame maudite.

(On continue ?)

(ba... ouais, mais bon, là, je sait pas quoi dire )

(Je peux faire un autre perso comme elle est morte ? )

(Elle n'est pas non plus obligée de rejoindre la Communauté, comme Amruil. Il y a des tas et des tas de personnages important du Seigneur des Anneaux qui ne font pas partie de la communauté !)

Qylat réagit immédiatement. Il se détourna de la pauvre elfe et chercha Renduil des yeux. Celui-ci avait déjà réussit à s'extirper de l'embarcation et s'éloignait vers la forêt. Comme les membres de la communauté posaient leur regard sur son dos, le capuchon se tourna lentement vers eux, accompagné d'un sifflement menaçant.

Nierwen réfléchissait à toute vitesse. De dos, impossible de dire si le mage avait encore les mains liées ou non. Et impossible aussi de dire de quoi il était capable sans son épée.

- Utilise la ! s'exclama-t-elle en direction de Legolas. Utilise-la pour le faire plier ! Menace-le de... la lancer à l'eau !

Bien fort serait celui qui retrouverait une épée enlisée dans l'Anduin, aussi magique soit-elle. En tout cas, d'après la légende, l'Anneau lui-même fut perdu de cette façon.

Renduil paru hésiter. Il se tourna entièrement vers la rivière, sans toutefois s'en rapprocher ni s'en éloigner.

Nierwen bondit jusqu'à Legolas pour le tirer d'un coup sec sur la berge en l'agrippant par la cape.

- Hé bien alors ? Où est passé ton pied sûr et la légendaire agilité des elfes ?

La moquerie n'était pas méchante, de son point de vue en tout cas.

(*Mais c'est un p'tit peu galère... Si on glisse on peut s'noyer...*)

(Tant mieux. Ce n'était pas une grande perte -_-)

Elle désigna le mage, toujours immobile.

- On fait quoi ? Il ne nous faudra vraiment aucun moment d’inattention... mais c'est faisable, pas vrai ?

(tien donc... nouvel avatar ^^)

De voir l'elfe à nouveau hésitant effrayait un peu Nierwen. Il ne songeait tout de même pas à un meurtre de sang froid ? Bien sûr, c'était la guerre... Mais elle n'arrivait toujours pas à s'y faire, elle qui ne l'avait jamais connue. Et, au fond, ce mage corrompu et torturé par la son attirance par l'Anneau lui faisait... pitié.

Nierwen regarda du côté du mage, toujours immobile.

- Pourquoi attendre et le laisser tourner la situation à son avantage ? A vue de nez, je dirais qu'il a toujours les mains liées...

Elle reporta son regard sur Edaeris, sans comprendre.

Nierwen fit la moue.

- Un orque par exemple, à tout hasard ?

Elle ne partageait pas vraiment le point de vue de son compagnon.

- Isengard n'est pas la porte d'à côté, nota-t-elle... Mais tu as raison de toute façon : nous ne pouvons pas le perdre de vue.

Elle insista sur sa dernière phrase.

- Ne nous compliquons pas la vie : il ne tentera rien tant que nous tenons son épée, alors autant en profiter.

Le mage ne devait pas entendre ni comprendre leurs discussion, car il restait impassible, à quelques mètres encore de l'orée de la forêt.

(Ho, zut... j'ai totalement raté ce message.)

- Non, s'énerva Nierwen, un peu excédée du manque de compréhension de son interlocuteur. Je veux dire qu'on peux le récupérer dès maintenant, puisque sa tentative de fuite a échouée !

Nierwen était comme ça : elle s'énervait facilement, mais n'était pas longue à reprendre son calme. Elle questionna ses camarades du regard : malgré tout, elle ne se sentait pas d'aller chercher le magicien toute seule. Même attaché et désarmé, il continuait de lui donner la chaire de poule.

Nierwen échangea un bref regard avec Araewiel, heureuse pour une fois d'avoir la guerrière à ses côtés.

Elle s'avança donc d'un pas assuré (en apparence) vers le mage.

La silhouette était toujours immobile, le capuchon tourné vers eux, comme un puits d'obscurité qui les fixait.

L'atmosphère était comme saturée. Le mage resta de longs instants immobiles, et Nierwen pouvait imaginer d'ici le conflit intérieur qu'il devait ressentir entre le désir de partir et la peur de perdre son arme.

Tremblait-il réellement ou était-ce le vent qui jouait avec sa cape ? En tout cas, il fini par faire un pas en avant, en direction de la communauté. Ils avaient gagnés.

(Salut ! Alors, comment ça va ?)

Avec Legolas, Nierwen parcouru les derniers mètres qui les séparaient de Renduil. Le mage n'opposa aucune résistance lorsqu'elle lui attrapa le bras, ce qui lui fit un drôle d'effet. De tenir ainsi l'avant-bras ganté de fer et de cuir de la sombre créature sans avoir l'impression de mettre sa vie en danger... n'était pas vraiment possible, mais elle s'en rapprochait. Et elle avait le sentiment de mener une simple marionnette, alors qu'elle savait pertinemment qu'il ruminait en ce moment même de terribles pensée.

(T'inquiètes, on a bien comprit que tu avais des empêchements !)

Renduil se laissa guider sans opposer de résistance. La menace de l'épée toujours suspendue au dessus du fleuve paraissait suffisante pour calmer ses ardeurs. Cependant, lorsqu'il passa près de Duneld, il siffla entre ses dents à son intention :

- Vous n'y arriverez jamais. Il vous rongera comme il a rongé vos prédécesseurs...

(De Renarde :)

Duneld fit un pas de recul :

- Qui... Mais de qui vous parlez ? Quels prédécesseurs ?

(Legenduil ! )

Renduil ne répondit pas. Il se laissa mener par ses deux gardiens comme si rien n'avait été dis.

Nierwen frissonna.

- J'en ais entendu parler...

(Exactement  ! ^^)

(Juste contente de te retrouver. ^^)

Nierwen ne répondit rien. En attrapant Renduil, elle avait un instant eut l'impression de mettre à genoux toute la puissance du Mordor. Elle se rendait compte qu'il n'en était rien. Ils avaient réussit à vaincre un puissance magicien à l'aide de ce qu'elle considérait comme un heureux hasard, mais les neuf étaient encore dans la course ainsi que toute l'armée de Sauron. Et peut-être d'autres puissances obscures qui leur étaient à ce jour inconnues.

Willy arriva en courant du haut de la pente. Il failit trébucher et terminer à l'eau, mais il se rapprocha de justesse.

- Laissez tomber les embarcations ! Je suis allé jeter un coup d'oeil par pure curiosité du haut de cette colline là-bas... Et il y a de grandes chutes d'eau plus loin !

- C'est normal, le coupa Nierwen. Nous ne continuons pas sur l'Anduin : nous voulons juste traverser le lac pour débarquer sur la rive sud.

Un peu honteux, il baissa la tête. Etait-il le seul à ne pas connaître la géographie de la région qu'ils traversaient ? De ne RIEN connaître à la géographie en général ?

L'incident fut vite oublié, car Qylat prit la parole de sa voix à la fois dure et réconfortante.

- Il est trop tard avec tout ça pour traverser aujourd'hui. Je propose qu'on mette pied sur l'île là-bas pour y passer la nuit.

Nierwen tenait toujours Renduil. Elle acquiesça simplement de la tête pour montrer son assentiment. C'était ce qui lui paraissait le mieux à faire pour ne pas craindre une attaque nocturne et pour limiter les tentatives de fuite de leur prisonnier. Et aussi pour s'éloigner de l'odeur putride des cadavres d'orques.

- Nous le surveillerons à tour de rôle, le reprit Nierwen. Nous ne pouvons prendre le risque qu'il reste sans surveillance pour un coup de fatigue.

- Encore faudrait-il qu'il en ait une, grommela Qylat. Jusqu'ici on a rien vu de lui qui soit humain.

Un sifflement préventif s'échappa du capuchon, mais le soldat ne fit que se raidir un peu plus.

Nierwen haussa les épaules.

- Sans son épée, il n'ira pas bien loin question magie.

Le soldat fit un bref hochement de tête, pratiquement imperceptible.

Le mage poussa un grognement lorsqu'on lui retira sa capuche. Il portait un masque de cuir noir, à la fois simple et ouvragé. Il tourna son visage vers l'elfe et une sorte de grondement menaçant s'éleva de sa poitrine. Il le défiait d'aller plus loin.

( <-- un masque dans ce style mais couvrant aussi l'arrière du crâne)

Nierwen regardait le mage avec circonspection. Avait-il quelque chose à cacher pour masquer son visage avec tant de précautions, ou tenait-il tant à faire disparaître toute trace d'humanité ?

A la question de Legolas, elle n'avait pas de réponse. Pas concernant le sujet actuel de la conversation en tout cas.

- Je suppose qu'on va... naviguer jusqu'à l'île pour commencer ?